Une coalition contre daech est peut être néessaire, mais comment, avec les leçons de l'expérience, éviter qu'elle se fasse à l'aveugle ?

la Stratégie n'est pas de la tactique (au passage réservée aux initiés et donc aux compétents et non aux politiques ni au vulgus pecum. )

quelle sera la sortie de crise ? quels seront les états qui apparaîtront à la fin de cette guerre? états qui devront être viables et donc acceptés par les populations.

la guerre est un autre moyen de faire de la politique, mais la finalité de toute guerre est le retour aux négociations politiques une fois les rapports de forces modifiés ( clauswitz)

La principale erreur de la guerre d'Irak notamment, cela a été de démanteler toutes les structures et les institutions qui constituaient le squelette de ce pays. Pour éviter de reproduire cette erreur, il faut s'efforcer d'organiser une transition autour de ces structures existantes et résister à la tentation de faire table rase parce que cela ne correspond pas aux canons du monde occidental.

Il faut s'allier avec ceux qui combattent déjà les islamistes sur le terrain et se baser sur leur connaissance du pays, car ce sera à eux qu’incombera la tache de reconstruire une fois la guerre terminée et de garantir la stabilité du pays.

La seule chose qui pourra tarir le flux de migrants, c'est que l'Europe fasse savoir clairement qu'elle ne souhaite pas accueillir plus de monde et qu'elle prenne des mesures fermes pour lutter contre l’immigration clandestine.

Mais des optiques divergentes. Poutine aurait songé à intervenir contre Daesh mais l'OTAN (avec la Turquie) s'y opposera !